Valérie, infirmière libérale,
met un terme à un ballet de girouette.
Jeudi 24, 16h20, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aujourd’hui Valérie rencontre Madame L. qui lui a été adressée sur les recommandations d’une autre de ces patientes.
Seulement, pas moins de 4 personnes se sont succédé pour ses soins avec autant de changement de protocole…
La douleur s’installe et Madame L. désespère.
Découvrez comment Valérie est parvenue à gérer cette situation : son interview, ses conseils et astuces et le cas clinique détaillé de son patient.
Jeudi 30 mars 2023 : Valérie, infirmière libérale dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, experte en cicatrisation
Valérie nous partage le cas clinique de sa patiente touchée par un ulcère de jambe veineux
A l'aide du protocole de soins détaillé et de photos de plaies, découvrez l'évolution de la cicatrisation de cette patiente !
Je découvre l'évolution de la plaie en imagesL'INTERVIEW DE... Valérie
le 30 mars 2023
Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’interviewer Valérie, infirmière libérale dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, experte en cicatrisation et diplômée depuis plus de 30 ans !
Bonjour Valérie. Aujourd’hui vous souhaitiez nous parler d’une de vos patientes que vous avez prise en charge récemment. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur : son âge, les caractéristiques de sa plaie ?
Bonjour.
Effectivement, j'ai récemment pris en charge une dame âgée de 60/70 ans, avec une insuffisance circulatoire veineuse assez importante et qui présentait une plaie. Celle-ci avait un peu dégénérée parce qu'elle datait de plus d'un mois. Elle avait été prise en charge par d'autres cabinets infirmiers mais elle m'a été adressée par l’intermédiaire d’une patiente. À la première consultation j'ai pu constater qu'il y avait une plaie qui ressemblait à un ulcère de jambe. La plaie, sur le bas de sa jambe droite, n’était pas très importante, à peu près l'équivalent d'une pièce de 50 centimes, mais très fibrineuse et un peu creusée quand même au départ.
Quel protocole avait été mis en place avant votre intervention ?
Alors à priori les infirmières précédentes avaient utilisé différentes prises en charge, dont des pansements spécialisés dans la détersion. Elle s’est, en effet, retrouvée confrontée à 4 professionnels différents, qui changeaient sans cesse de protocole. Il y en avait un qui faisait un jour quelque chose, l'autre qui faisait autre chose et elle, elle voyait que sa jambe se détériorait de plus en plus. Cela devenait compliqué au quotidien, c'était très douloureux et elle en avait plus qu’assez.
Quel a été l’impact de la plaie sur le quotidien de cette patiente ?
C'est une personne qui est très dynamique, qui jardine beaucoup et qui vit en campagne, donc c'était très gênant. Cette plaie était vraiment invalidante pour elle et la douleur engendrée commençait à être très pesante. Le vrai problème, c'est que pendant les six semaines de soins avec le cabinet précédent, tout le monde a changé de pansement un peu à son bon vouloir et sans trop de résultats...
Et vous, quelle a été votre approche ?
J’ai commencé par mettre en place un pansement hydrocellulaire adhésif. Quelques jours après, elle avait rendez-vous avec son angiologue pour faire un doppler. Je l’ai donc contacté pour lui demander une mesure d'IPS pour vérifier qu'on puisse éventuellement poser une bande de compression UrgoK2 en complément du pansement.
Les premiers soins avec ce pansement hydrocellulaire adhésif ont permis de nettoyer effectivement la fibrine. Mais les résultats ont été beaucoup plus spectaculaires dès l'instant où on a pu commencer la mise en place des bandes UrgoK2. La douleur a d’ailleurs disparu instantanément chez cette patiente dès le lendemain de la pose d’UrgoK2. Et très rapidement, la cicatrisation s'est améliorée et elle a été cicatrisée en moins de 5 semaines.
J’avais fait le choix au départ de faire un pansement trois fois par semaine pendant deux semaines. Et compte tenu l'évolution de cette plaie, très rapidement, je suis passée à deux fois par semaine. Elle avait une excellente tolérance de la bande, qui n’a pas du tout été un inconvénient dans sa vie au quotidien.
Pourquoi avez-vous choisi de nous raconter ce cas plutôt qu’un autre ?
Pour la réussite de la cicatrisation et parce que c'est vraiment le cas d'école qu’on nous présente pour l’utilisation de ces produits ! Donc quand le patient répond à tous les critères d’ulcère de jambe avec un IPS qui permet la pose de bandes de compression UrgoK2, je confirme que ça améliore considérablement la cicatrisation et le confort du patient au quotidien.
Avez-vous des trucs et astuces à nous partager qui ont permis une meilleure prise en charge de cette patiente ?
Alors je conseille vivement la pose d'un mi-bas sur la bande pour pouvoir aider le patient à se chausser sans difficulté. Peut-être que pour les hommes, c'est moins simple mais ce que j'ai pu constater en laissant plus de trois jours entre chaque pansement, c’est que la bande n’avait absolument pas bougé. Le confort pour la patiente qui ne ressentait aucune gêne était assez spectaculaire.
Merci beaucoup Valérie pour cet échange !
Vous souhaitez découvrir le cas clinique détaillé de sa patiente ou plus de détails sur la prise en charge ou les produits utilisés par Valérie pour le traitement de cette patiente en particulier ? Découvrez ce contenu en ouvrant les documents dans la rubrique "Envie d'aller plus loin ?" !
Les Trucs et Astuces
Les conseils de Valérie pour une cicatrisation couronnée de succès
ASSOCIER PANSEMENT ET COMPRESSION
« En cas d’ulcère de jambe dû à une insuffisance veineuse, lorsque cela est possible, associer des bandes de compression avec le pansement pendant la cicatrisation permet d’accélérer le processus et favorise le retour à la normale. »
FAVORISER LE CONFORT DU PATIENT POUR GARANTIR L’OBSERVANCE
« Lorsque l’on doit poser des bandes de compression, je conseille vivement la pose d'un mi-bas sur la bande pour pouvoir aider le patient à se chausser sans difficulté. J'ai pu constater, en laissant plus de trois jours entre chaque pansement, que la bande n’avait absolument pas bougé. Le confort pour la patiente était assez spectaculaire. »
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Je rejoins la communauté !UrgoK2 : Système de compression multitypes bi-bande à pression contrôlée. Traitement de l’ulcère veineux de jambe et/ou des œdèmes du membre inférieur, pour lequel une compression forte est recommandée, chez l’adulte. Contre-indications : Pathologie artérielle modérée ou sévère, avec notamment un Indice de Pression Systolique (IPS) récent <0.8; Patient souffrant de phlegmatia coerulea dolens (phlébite bleue douloureuse avec compression artérielle), de phlébite septique; Œdème causé par une insuffisance cardiaque congestive; Pontage artériel extra-anatomique; Hypersensibilité connue à l’un des constituants – en particulier le latex pour URGO K2. Intégralement remboursable LPPR (Séc. Soc. 60 % + Mutuelle 40%) dans le traitement de l’ulcère de jambe d’origine veineuse (IPS ≥ 0,8). Dispositif Médical de classe I. Lire attentivement la notice avant utilisationFabricant : Laboratoires Urgo. 03/2024.