Ulcère veineux de jambe – Découvrez la chronique de Laure

Bonjour Laure. Aujourd’hui, vous souhaitiez nous partager un de vos cas cliniques, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre patient : son âge, les caractéristiques de sa plaie ?

Bonjour.
Aujourd’hui, je souhaitais vous parler de Monsieur G., un patient de 50/60 ans adressé par son médecin traitant pour des ulcères des membres inférieurs. C’est un homme qui vit seul dans son appartement et qui est autonome, mais qui n’a pas beaucoup de loisirs… Au niveau médical, il fume beaucoup tous les jours. Il présente également des signes d’insuffisance veineuse, une dermite ocre, une atrophie blanche et un eczéma variqueux. Ce patient nous est donc adressé par son médecin traitant pour 3 ulcères qui se ré-ouvrent régulièrement depuis plusieurs années sur le mollet et la malléole. Les plaies sont fibrineuses à 40 % et bourgeonnantes à 60 %. Les Index de Pression Systolique étaient bons à droite (1,07) et à gauche (1,13).

Quel protocole de soins a été mis en place ?

Nous avons mis en place des pansements ainsi qu’une double bande de crêpe, étant donné que le patient ne souhaitait pas de compression. On a tout de même réalisé des écho-doppler artériel et veineux et devant les recommandations de l’angiologue et notre insistance lors des consultations, nous avons pu introduire les bandes UrgoK2 au protocole de soins de Monsieur G. À la suite de cela, nous avons constaté une amélioration très favorable des ulcères : leur taille avait diminué de plus de 50 % au bout de 4 mois.

Quel était l'impact de ces plaies pour votre patient ?

Ces ulcères, qui se ré-ouvrent régulièrement, ont été un fardeau pour ce patient tant sur le plan personnel que professionnel. Ces plaies ont vraiment eu un gros impact psychologique et social sur ce monsieur. Avec notre protocole de soins (pansements et bandes UrgoK2), on essaie d’optimiser au maximum la cicatrisation avec, nous l’espérons, une reprise rapide de son activité professionnelle. Le patient a par ailleurs bien intégré l’intérêt de la compression, qui pourra être relayée par des chaussettes de contention de classe 3 lorsqu’il reprendra son travail.

Pourquoi avez-vous choisi de nous raconter ce cas plutôt qu’un autre ?

Puisque c’est une victoire pour nous de pouvoir faire bénéficier de ce protocole et de ces pansements à nos patients, d’autant plus pour des personnes comme Monsieur G. qui souffre d’ulcères depuis près de 10 ans ! C’est la première fois que ce type de protocole associant compression et pansements lui était proposé et c’est vrai qu’il y était un peu réfractaire au début, notamment sur la compression, mais maintenant il a bien accepté et intégré son intérêt. Et également puisque le patient lui-même est content de la rapidité de l’évolution favorable de ses ulcères.

Selon vous, quels ont été les facteurs de succès de cette cicatrisation ?

La confiance du patient et son acceptation du protocole et bien sûr le fait de l'avoir sensibilisé à la compression.

Pour finir, auriez-vous des astuces à partager pour une meilleure prise en charge des plaies ?

Une petite astuce que nous faisons très régulièrement quand justement l’on associe le pansement aux bandes UrgoK2, on découpe le support en silicone du pansement pour minimiser les risques d'intolérance étant donné que ce sont des patients qui ont des pansements sur une très longue durée. On peut aussi changer de pansement dans la même gamme s’il n’y a pas d’exsudat à gérer pour préserver la peau péri lésionnelle.

Merci beaucoup Laure pour cet échange !